LES TEMOIGNAGES

Cet espace est dédié aux volontaires et bénévoles qui sont partis au Togo et qui souhaitent faire partager leur expérience. Retrouvez ici tous leurs témoignages.
Emmanuelle Gouache

De notre voyage au Togo, ce qu’il y a à raconter, ce sont les rencontres passées. Elles sont de celles qui vous ouvrent les yeux, vous découpe le cœur en deux. J’ai connu peu de gens en France, aussi chaleureux que les Togolais. Ils nous ont enseignés gratuitement le partage.

Pendant trois semaines au village de Vo-kponou, les volontaires d’Humanitaire Sans Frontière Togo-France, ont enseigné le français aux jeunes du village. Nous nous sommes également déplacés dans les villages voisins afin de discuter avec les autochtones sur leurs manières de vivre, de se soigner, etc. A travers ces discussions, nous voulions partager des informations sur le sida et les maladies sexuellement transmissibles. Pour cela, nous avons reçu une formation et nous avons visité le dispensaire rattaché aux villages, afin de mieux comprendre les pratiques des habitants.

Outre ces missions, nous partagions des temps de jeux et de chants avec les enfants. De leur côté, les enfants tachaient de nous apprendre leur dialecte, leurs jeux et nous faisaient visiter la campagne environnante. Leurs parents nous ont fait beaucoup danser, les après-midi et les soirées. Les danses traditionnelles s’effectuent vêtus de pagnes.

Lors de ce voyage, nous avons été marqués par la pauvreté matérielle mais surtout par la quantité de sourire qui persistent, contrastant avec cette misère initiale. Il existait des relations très respectueuses dans ce mélange d’identité et de culture. Le Toboui du village, c'est-à-dire le chef de canton, accompagné de ses notables, nous ont beaucoup remerciés pour notre déplacement. Ces remerciements ont souvent été partagés, car nous avons infiniment reçu. L’histoire de ce voyage est importante car à travers nos petites actions, ces relations de partage continuent d’exister.

Une image de partage demeure en moi, le moment du repas. La préparation dure deux heures, chacun met la main à la pâte, nous étions souvent tous réunis autour du sodabi (apéritif local), et nous nous racontions nos vies.

Posté le 12 janvier 2013
David CHAUDET

Ma mission d’un mois au Togo en juillet cette année était focalisée sur la prévention en rapport aux IST/VIH et à l’environnement. Il faut savoir que les poubelles n’existent pas là bas. C’est tout une éducation à réaliser.

Je suis arrivé là-bas sans préjugés et je pense que c’est le bon état d’esprit. Un peu bizarre au début. Je suis arrivé complètement crevé et des jeunes de l’association HSF-TOGO super contents de me voir m’ont accueilli. J’étais un peu déboussolé par toute leur énergie. Après quelques échanges, nous sommes montés sur des motos sans casques et avons roulés à fond dans la capitale où le seul code de la route appliqué est celui du klaxon! Il ne faut pas oublier qu’il était 5h du mat’ et qu’il faisait déjà très chaud. Voilà mon premier souvenir ^^ !!!

J’étais un peu perdu au début mais je me suis vite fait à cette vie. A cause de la chaleur, on fait tout lentement. Mais dès que la musique du djembé retentit, les togolais partent au quart de tour. Impressionnant d’ailleurs! Une expérience super enrichissante entre la découverte d’une autre culture mais aussi de personnes super attachantes. Ce qui est le plus bizarre, ce sont les enfants qui te sourient alors qu’ils vivent dans des conditions déplorables.

Les gens de l’association qui m’ont reçu ont été géniaux aussi. J’espère vraiment avoir l’occasion de les revoir. Les aider, c’est sûr en tout cas. En résumé : une expérience tout d’abord dépaysante, mais ensuite terriblement enrichissante et épanouissante.

Posté le 03 décembre 2012
Amélie ROUSSEAU

Mission / Stage Education

Bonjour, bonjour,

Tout a commencé le 3 Août quand nous sommes arrivés à l'aéroport de Lomé et que nous avons vu toutes ces bouilles de togolais qui nous attendaient depuis plus de 3h (retard de l'avion). Des grands sourires jaillissaient de leurs visages. Nous ne les avions jamais vus mais pourtant, quelques heures après, j'avais déjà l'impression de les connaître! La famille HSF Togo nous a tout de suite adoptés ! Et c'était le début d'une aventure inoubliable pour tous, dans le village de Wogba. Les bénévoles togolais nous ont accueillis à bras ouverts. De plus, le projet était de faire du soutien scolaire ou de l'animation avec les enfants du village, ainsi que de la prévention VIH SIDA auprès de la population. Le premier contact avec les gens du village de Wogba s'est très bien passé grâce à l'association, les gens nous ont très bien acceptés et accueillis ! Ainsi, tous les matins nous nous levions à 6h45, afin de bien commencer le soutien scolaire à 8h. Pour cela, nous étions par deux, un togolais et un expatrié, dans une classe allant de la moyenne section-grande section à la 6e. Les enfants venaient travailler sur leur temps de vacances et étaient donc très motivés. Les après-midi nous faisions de la prévention au VIH SIDA ou de l'animation avec les enfants. Concernant la prévention, nous avions eu une petite formation et nous nous aidions d'un questionnaire pour amener la discussion avec les gens du village. De nombreux échanges se sont faits, c'était un projet qui, au départ, me faisait un peu peur, je me demandais comment les villageois allaient réagir à ce sujet, mais en fait les gens étaient très chaleureux, et vraiment très à l'écoute et avaient plein de questions en tout genre à nous faire partager. L'animation avec les enfants, quant à elle, se passait à l'intérieur de l'école ou nous étions logés, on a fait un après-midi jeux sportifs, un autre où c'était plus axé sur des activités manuelles (dessins, bracelets brésiliens, scoubidous, peinture, poterie...), et un autre ou nous avions organisé un tournoi de foot. Ces après-midi étaient donc très enrichissants pour tous, dans divers domaines. On a beaucoup partagé avec les bénévoles mais aussi avec la population de Wogba. De plus la dernière semaine nous avons voyagé dans le Nord, pour découvrir de nouveaux horizons. Ce voyage a été magnifique, nous y avons découvert des endroits très importants pour les Togolais (Tabermas, les épaves de l'avion de l'ancien président togolais, la faille d'Aledjo...)

Tout le long de ce mois, nous avons découvert une toute autre culture, des personnes inoubliables, un village unique, des enfants très motivés, joyeux, des plats succulents (Foufou, la Pâte, l'igname....), ...

Des fous rires, de la joie, de la bonne humeur, des échanges, du partage, de la musique, des jeux, des balades, du togogin, des pannes de taxi brousse, des découvertes en tout genre, des échanges linguistiques (éwé, allemand, suédois, français)..... Sont en quelques mots un résumé de ce mois inoubliable au Togo. Tout cela grâce à l'association HSF Togo !!!!!

Ce mois passé, des souvenirs plein la tête, qui durent et qui durent, et là, à ma FAC on me demande de chercher un stage pour un mois dans une école primaire (projet professionnel : professeur des écoles). J'avais l'opportunité de le faire sur la ville d'Angers en France. Mais de suite, j'ai eu l'idée de le faire au Togo, j'ai donc contacté Momo (coordinateur de l'association HSF Togo), qui s'est tout de suite mis à chercher une école. Tout cela se déroulant très vite, mon stage était trouvé, il me restait les papiers à fournir. Présentant mon projet à ma classe, trois étudiantes motivées me suivent dans ce projet. Et c'est le début d'une tout autre expérience.

Je suis donc repartie le 2 Novembre 2011. Arrivée à l'aéroport de Lomé, j'ai revu plein de visages qui m'étaient très familiers. Beaucoup de bénévoles du mois d'Août étaient venus nous chercher. Accueillie cette fois-ci dans un quartier de Lomé, je logeais dans une grande maison qui était juste à côté de l'école où mon stage allait se dérouler. Ainsi, tous les jours de la semaine, nous allions pour 7h30 (début des classes) à l'école Mondji La Bergère où nous avons été très bien accueillis. Les enfants n'avaient jamais vu de blancs (iovo) au sein de leur école, et nous ont fait passer un mois extraordinaire. Ce stage a été un peu dur au départ, du fait que la culture et les manières d'enseigner sont très différentes de ce que l'on peut voir en France. Mais cela m'a été très enrichissant professionnellement, et surtout personnellement. Les enfants comme les enseignants de cette école étaient très attachants et nous ont reçus à bras ouverts. On a pu partager avec les maîtres et la directrice sur divers sujets (enseignements, politique, éducation...), pendant les temps de pause. Par ailleurs, les week-ends, nous faisions ce que nous voulions, nous visitions, on allait au marché, à des concerts, sur la plage... De plus, les matins, midis et soirs, nous mangions à l'hébergement, les quatre iovettes (françaises) avec les bénévoles togolais qui voulaient bien se joindre à nous. Tous les soirs étaient donc différents, nous avons pu échanger, sur divers sujets avec eux, qui étaient totalement différents de cet été. Echanges, partage, rires, fêtes, écoles, enfants, Foufou, togogin, Vaïda, taxi moto, plage, visites, rencontres, maracas, marché, bénévoles, et j'en passe, sont les mots de ce mois passé à Lomé.

Cette expérience était totalement différente de ce que j'ai pu voir et faire au mois d’Août, elle était unique en son genre et très enrichissante dans tous les domaines. Les bénévoles de l'association togolaise étaient toujours aussi généreux, accueillants et veillaient bien sur nous.

Akpe Kaka à tous.

Posté le 16 octobre 2012
Quentin KERIEN

Un mois avec HSF Togo

Je m’appelle Quentin, je suis étudiant en Gestion Logistique et Transport à l’Institut Universitaire de Technologie de Saint-Nazaire en France. J’ai rencontré Flora, qui était aussi à l’IUT, mais en deuxième année. Elle a annoncé aux premières années qu’ils avaient la possibilité d’effectuer leur stage professionnel à l’étranger. Elle-même l’ayant fait l’année précédente. J’ai donc sauté sur l’occasion. J’avais non seulement la possibilité, de faire un stage en rapport avec la logistique, mais en plus de découvrir le monde humanitaire grâce à HSF.

J’ai donc passé un mois au Togo accompagné par trois de mes collègues. Un mois durant lequel j’ai pu effectuer mon stage dans une agence maritime, sur le port de Lomé. Ce stage s’est parfaitement déroulé, ce qui m’a permis d’avoir une excellence note lors de ma soutenance et d’ainsi valider mon semestre.

Mais il y a une chose que je n’oublierai jamais, c’est la vie là-bas, tout simplement. Je ne connaissais pas l’Afrique et encore moins l’Afrique de l’Ouest. Je ne savais donc pas réellement à quoi m’attendre, mis à part ce que l’on peut voir sur nos chaînes télévisées, ou sur internet. Mais, franchement ça n’a rien à voir. Je sais sans doute que toutes les personnes ou presque qui voyagent, n’iront jamais dire : ça ressemble à ce que j’ai vu à la télé. En tout cas moi je le dis, et je le crie même. Ce voyage fut pour moi une expérience inoubliable. J’ai vécu des choses incroyables, et je n’étais pas seul, c’est aussi là le plus important. Je parle bien entendu de mes collègues de l’IUT mais aussi et surtout, de tous les membres de l’association que j’ai rencontrés et avec lesquels j’ai échangé ; un échange de parole, de culture… avec les Togolais. Je mentirais en vous disant que tous s’est passé à merveille, il y a eu parfois des moments difficiles, il a fallu que je m’habitue à la vie là-bas, qui ne ressemble bien sûr en rien à la vie que je mène chez moi. Mais je suis fier d’être parti, et d’avoir rencontré tous ces gens merveilleux, plein d’enthousiasme et de joie de vivre… Je regrette même de ne pas y avoir passé plus de temps. Un mois passe tellement vite.

Que de souvenirs, je remercie encore et encore l’association, je remercie l’entreprise de m’avoir accueilli durant mon stage, et toutes les personnes que j’ai rencontrées là-bas, avec lesquelles j’ai partagé de bons moments. Continuez comme ça !

Posté le 16 octobre 2012
Flora GUIGNARD

4 août 2011 : Départ pour le Togo, enfin ! Après un an d’actions pour financer le projet, quelques mois d’inquiétudes à se demander si malgré les conflits en Afrique, on allait pouvoir partir, nous voilà tous à l’aéroport, sac sur le dos, portant avec fierté nos T-shirts HSF-TOGO.

A cet instant-là, des pensées complétement différentes nous traversaient probablement l’esprit, certains s’interrogeant sur la nourriture et les conditions de vie sur place, d’autres sur la culture et l’ambiance togolaise, ou d’autres encore se demandant si nous allions bien atterrir en vie ! J’avais aussi beaucoup de questions en tête, mais je n’attendais qu’une chose, après 18 mois d’absence, revoir enfin mes frères togolais.

Arrivée sur la terre africaine, je ne tenais plus en place. Bien que nous préparions ce projet depuis presqu’un an, je n’arrivais pas à croire que nous y étions réellement. Je me rappelle sortir de l’aéroport à Lomé, et apercevoir quelques têtes inconnues, avec le panneau « HSF-TOGO », puis quelques mètres plus loin, assis le sourire aux lèvres, Ayath et Momo. Impossible de retranscrire ce qui s’est passé dans ma tête à cet instant-là, mais c’était fou, le cœur qui s’accélère, juste envie de courir et de leur sauter au cou ! J’ai le sourire jusqu’aux oreilles rien qu’en y repensant !

Tout le petit monde s’est alors serré dans le minibus, direction le siège de l’association. C’est parti, le projet peut commencer. Un mois pour découvrir, échanger, s’immerger dans la culture togolaise, apporter notre goutte d’eau aux projets d’HSF-TOGO. Ça peut paraître court un mois pour parvenir à cela, et pourtant dès le troisième jour, nous partagions déjà énormément de choses avec les volontaires togolais, comme l’impression de les connaître depuis toujours. Un projet HSF-TOGO, c’est scientifiquement prouvé, ça crée des liens forts, incalculables au départ. Certes, nous avons des différences, mais nous apprenons à les respecter, à s’en amuser, à en discuter.

Ce mois au Togo m’a permis de donner un sens à cette citation que je me rappelle avoir écrit dans mon agenda au lycée : Un sourire coûte moins cher que l’électricité, mais il donne autant de lumière. C’est vrai, on a vécu un mois sans électricité, sans internet, sans téléphone, sans télévision. En était- on coupé du monde ? Je me sentais tout au contraire en parfaite harmonie avec le monde, un monde réel, joyeux, riche de couleurs, de partage, d’émotions et d’humanité.

On apprend à abandonner son confort d’européen pour découvrir le bonheur de vivre de manière simple, sans prise de tête, car ne l’oublions pas : Ya pas de problème !

On entend tout (et surtout n’importe quoi) sur l’Afrique, le mieux est de s’y rendre et de voir de ses propres yeux ce continent incroyable. Peut-être certains seront-ils parfois étonnés, voire choqués par certaines différences culturelles (« C’est bizarre de manger avec les mains quand même ! », « Il peut arrêter de me prendre la main, on est juste amis ! »). Comme dans tout voyage en terre inconnue, laissons notre regard d’européens à la maison et partons avec des yeux de nouveau-nés, prêts à découvrir sans juger.

Posté le 24 mars 2012
Elise LEBRUN

Les yeux brillants de mille étoiles en souvenir de ce mois togolais témoignent à eux seuls de cette belle aventure !

Face à ces : « Alors ? Comment c'était ? Bonne expérience ? Raconte ! » Mes réponses ne peuvent qu'être positives et enthousiastes. Parler de ce petit « sourire de l'Afrique » comme se plaisent à le dire les Togolais, c'est se souvenir d'instants magiques ! Je suis partie avide de découvertes, le sourire aux lèvres, la main tendue pour de nouvelles rencontres, pleine de motivation pour vivre un mois de folie...et mes espoirs n'ont nullement été déçus.

Bien au contraire, ce projet m'a permis d'avoir un regard nouveau sur l'Afrique de l'Ouest, de m'épanouir, grâce aux cours donnés à l'école, aux échanges avec des Togolais de tout âge (élèves, habitants de Wogba, volontaires...), de tisser des liens d'amitié solides...un vrai « choc culturel » comme les organisateurs d'HSF Togo aiment nous le rappeler ! Je dirais qu'il y avait une ambiance de folie ! Au bout de quelques jours, chacun était à l'aise dans le groupe, nous avions l'impression de tous nous connaître depuis de longues années ! Cela est peut-être dû à l'accueil chaleureux que nous a ont réservés les volontaires d'HSF, mais aussi les villageois (régent, secrétaire, conseillers, directeur de l'école...). Combien de fois avons-nous entendu « Wezon ! », « Bienvenue ! », « Bonne arrivée ! ».

Je ne saurais décrire tout ce qui peut me passer par la tête lorsque je pense « TOGO », mais vous pouvez être sûr que le grand sourire, il est là, symbole de ce mois extraordinaire. Pourquoi extraordinaire me direz-vous donc ? Extraordinaire car j'ai eu l'impression d'être dans un autre monde, un coin de la planète si différent du nôtre qu'émerveillement et curiosité étaient stimulés à chaque pas : paysages, chants, pensées, habillement, danses, moyens de transport, Dieux, ancêtres, modes de vie, alimentation, boisson, foot, études, mariage... Un mois de vie commune avec des personnes issues d'une culture su différente de la nôtre, c'est particulièrement enrichissant !

Avec ce projet, j'ai aussi réalisé la force qui anime chacun des volontaires, européens (dits Yovos) ou togolais (dits Améhibos), et c'est pourquoi je suis revenue plus que motivée pour m'investir dans les nouveaux projets de l'association, et pour croire à cette richesse de l'échange culturel. Ce projet, ça aussi été un changement de regard vécu par chacun, que nous avons partagé en rentrant, que nous partagerons au cours de nos rencontres futures et grâce à ce nouveau regard, les mentalités évolueront !

Quant à la pauvreté, oui, elle existe. Mais il s'agit bel et bien d'une pauvreté matérielle. Car les Togolais sont richissimes par leur sourire, leur joie de vivre, leur force de croire en l'avenir de leur pays, leur dynamisme, leur motivation...cette richesse-là est celle qui m'a marquée au cœur.

Concernant le projet en lui-même, il fut très intéressant. Notre premier cours de français en 6e fut difficile (évaluer le niveau des élèves, leurs demandes, ne pas parler trop vite en français, s'assurer qu'ils comprennent, être en accord avec son binôme professeur...) mais les suivants furent un plaisir avec des élèves motivés ! Avec un peu de préparation, quelques idées folles pour rendre le cours vivant et dynamique, les cours sont passés à une toute allure ! Les quelques après-midis animation sont également de très bons souvenirs (jeux collectifs, après-midi artistique, chants...). Et je n'oublierai jamais la partie de football monumentale, HSF Togo face à l'équipe de jeunes de Wogba ; d'où je suis sortie en disant : « Ça me donne envie de faire du foot ! ». Quant à la partie sensibilisation SIDA/VIH du projet, j'avoue que je la redoutais un peu. Sur place, nous avons eu une petite formation, nous rappelant les connaissances de bases sur les MST. Au bout de quelques heures, répartis en groupe de cinq personnes (Améhibos et Yovos), nous étions à l'aise pour échanger avec les habitants. Et je fus agréablement surprise par l'accueil et l'intérêt qu'ils portaient à notre démarche.

Et puis le Togo, c'est aussi toute une ambiance, un pêle-mêle de souvenirs fous : taxi motos, djembés, chants, terre rouge, magnifiques pagnes, feu de camp, discussions, « siestation », rapport du jour, fous rires, jeux, taxi-brousse, cérémonies, togogin (Sodabi, alcool de palme), convivialité, solidarité, grande famille, promenades dans la nature, « NIAGO », prince du Togo, messages des Dieux, sourire des enfants, complicité, jeux, « Viva Wogba », « Alédokirkirilamoura », « Pour un Togo nouveau, votez Coco ! », guerriers, vikings, pic d'Agou, beignets, maquillages, foot, « Moïse aperçu depuis la pirogue », entraînements sportifs, Akumé (la Pâte), noix de coco, ananas, foufou, fête du 15août, bracelets, négociations, sourires, motivation, jeunesse, 'y a pas de problème'...

Pour finir, mes remerciements à Prési-prési (Aristide), Ayatollah-le-messager (Ayat), mon papa togolais (Momo), mon guerrier (Kouessan), ma coloc (Amélie), mon p'tit clown (Camille), le vénérable Soza guede houngué (Kodjovi), Coco Coco Chaud (Coco), mon petit Cyril (Cyril), mon binôme Roro (Roland), AiméAimé (Aimé), mon frère (Komlan), Joseph, le ministre de la lumière (Credo), Kathimini (Kathi), la conteuse (Morgane), ma coéquipière de corvée (Maëlle), ma prof de suédois (Sofie), mon collègue (Sylvain), la malade solidaire du dernier jour (Mathilde), la fan de promenades (Sonja), Richard, Robert, Blaise, Ablam, Grégoire, Clément, Kokou, Bernardin, David, Isidore, Djade, Kodjovi (le but historique des rouges!), la famille Lebrun-Métay...et mon Pollux (Flora), sans qui je ne serai sans doute pas partie !

Posté le 25 novembre 2011
Sylvain GUIGNARD

Je suis de nationalité Française

Première expérience dans l’humanitaire et quelle aventure ! Avant de partir ,je n’avais qu’une vague idée de ce que pourrait être un camp chantier d’un mois au Togo hormis la mission de soutien scolaire + sensibilisation sur les IST/VIH/SIDA + animation avec les enfants qui furent l’objet de la mission ,c’est avant tout le contact humain qui m’a le plus apporté. Contact humain d’abord avec le groupe de bénévoles et les chocs de cultures entre Français, Allemands, Suédois et Togolais qui se révéla un échange super positif. Encore un contact avec la population Togolaise et en particulier les enfants avec leurs sourires qui portent l’avenir et l’espoir du pays sur leurs petits épaule.

Bref, une expérience inoubliable pour ma part, qui m’a également permis de découvrir le superbe pays du Togo d’une autre manière qu’un simple touriste. C’est ma première expérience dans l’humanitaire et certainement pas la dernière. Donc je vous invite à rendre vos vacances utiles en participant à ces genres de missions humanitaires.

Posté le 17 octobre 2011
Sofie WARHOLM

Je suis de nationalité Suédoise

C’est mon premier voyage humanitaire également. Un peu inquiet de partir vers l’inconnu au départ. Mais dès notre arrivée à l’aéroport, nous avons été très très accueillis par le staff de l’association HSF Togo. En plus de notre mission à Wogba, les organisateurs ont tout fait pour répondre à nos attentes avec des petits activités et rencontre sur place qui nous ont permis de découvrir les us et coutumes locales. En outre, le camp chantier s’est terminé par une excursion de trois jours dans le grand nord du pays enfin de visiter les différents passages et populations.

Je pensais partir avant tout pour donner de ma personne mais je sens au final que j’ai au moins autant reçu que je n’ai offert.

Merci beaucoup au staff HSF Togo et son partenaire HSF Togo France de m’avoir faire vivre tout cet aventure inoubliable.

Alors je vous conseille de partir toujours confiant avec HSF Togo : Humanitaire Sans Frontière

Posté le 17 octobre 2011